Avez-vous déjà pensé à investir en société?
Dans certains cas, des excédents de liquidité dorment pendant plusieurs années sur le compte d’une société, sans générer de rendement digne de ce nom. En période de forte inflation, une telle pratique peut avoir des conséquences très néfastes sur la valeur économique de ces actifs.
Avec la hausse des taux, il est devenu beaucoup plus intéressant pour les entreprises de faire fructifier leurs liquidités ‘superflues’. Cela peut se faire de deux manières : via des obligations individuelles, qui génèrent à nouveau d’appréciables rendements, ou via un panier d’actions, comme avec un fonds RDT.
Un fonds RDT? De quoi s’agit-il exactement ? Cliquez sur ‘Plus d’infos’ ci-dessous.
Depuis la révision de l’impôt des sociétés, l’avantage fiscal des investissements en actions individuelles est moindre. Quelle que soit la durée de la détention de ces actions – moins ou plus d’un an – les dividendes et plus-values réalisées sont désormais imposables dans le chef de la société.
Pour bénéficier de l'exonération fiscale, vos investissements doivent satisfaire aux exigences en matière de RDT (Revenus définitivement taxés). Ces critères requièrent notamment une valeur d'entreprise minimale de 2,5 millions d'euros ou une participation au capital de 10%. Un capital substantiel doit donc généralement être mobilisé pour assurer une répartition équilibrée de votre portefeuille d'investissement.
Heureusement, il existe une solution simple: investir via un fonds RDT, qui satisfait aux conditions des revenus définitivement taxés. La sélection des actions qui entrent en ligne de compte est effectuée par l’administration fiscale, à l’exclusion de sociétés établies dans des paradis fiscaux.
Les investissements dans un fonds RDT se caractérisent par l’exonération de l’impôt sur les dividendes perçus et les plus-values réalisées. Cette exonération est cependant soumise à une condition: ces dividendes et plus-values doivent être attribués sous forme de dividende.